Des phénomènes tels que des difficultés de recrutement ou de fidélisation du personnel, la recherche de qualité de vie au travail ou l’égalité professionnelle interrogent les relations entre le travail et notre société contemporaine.
Pour comprendre et apporter des réponses pérennes à ces sujets de réflexion, SynerTEC Breizh développe une approche singulière centrée sur le travail et sur les interactions qu’il entretient avec ses divers environnements.
Trois environnements jouent un rôle essentiel dans la réalisation du travail :
SynerTEC Breizh est à l’interface de ces trois environnements. Il cherche à comprendre les enjeux de chacun, leurs difficultés et leurs attentes. Il tient compte de leurs évolutions et des contingences qui les affectent. Il favorise leur coopération, suscitant ainsi une synergie plus favorable au travail. Celui-ci restant ou devenant alors plus productif et respectueux de ses environnements.
Les évolutions sociétales bouleversent et complexifient les rapports de chacun au travail. Les phénomènes, les situations et interrelations étudiés nécessitent des compétences et expertises diversifiées pour les comprendre.
Le croisement des approches professionnelles permet de mieux en cerner les contours. Il favorise également l’efficacité et la réactivité des actions menées.
Les démarches coopératives sont déjà favorisées par le code du travail, avec notamment les
Les entreprises modifient les produits ou services qu’elles développent en fonction des évolutions des marchés ou attentes des consommateurs. Elles intègrent régulièrement les évolutions technologiques dans leur production de services ou produits. Elles prennent toutefois rarement en compte les évolutions sociétales dans les conditions et organisations de travail qu’elles développent. Cette notion est pourtant importante et explique parfois les difficultés de recrutement qui frappent actuellement certains établissements et certains métiers.
Ce sont d’ailleurs ces circonstances qui ont contribué à la naissance du métier de conseiller du travail en 1917, alors intitulé «
Aujourd’hui cette notion est toujours à prendre en compte. Elle comprend différentes dimensions. En effet, les évolutions sociétales continuent d’affecter le travail. Elles perturbent les repères au travail et en complexifient les rapports. En voici quelques exemples :
La complexité des phénomènes contraint les acteurs à développer des dispositifs pour optimiser les réponses apportées. Les spécificités locales (difficultés, environnement, atouts…) incitent de plus en plus à territorialiser ces dispositifs. Dans le monde du travail, on trouve par exemple : les clubs régionaux d’entreprises partenaires de l’insertion (
Les évolutions sociétales ont fait naître une concurrence des territoires ainsi que des offres de compétences. A l’image du marché économique, ces concurrences se sont également mondialisées. C’est pourquoi les dispositifs et réseaux d’acteurs sociaux et médicosociaux ne suffisent plus dans la prise en charge sociale du travail.
Les contraintes et les besoins des travailleurs ont évolué et augmenté. Pourtant, les moyens des collectivités et des organismes médicosociaux pour y répondre ont diminué. La mutualisation des ressources et les coopérations entre acteurs locaux deviennent nécessaires pour optimiser leurs actions de soutien. Sur ce sujet, je vous invite à lire le chapitre que j’ai rédigé dans l’ouvrage collectif coordonné par Véronique Bayer, intitulé « Au bal des surintendantes » et publié par l’Harmattan.
Je profite de cette communication sur ce livre pour corriger une erreur dans la rédaction du chapitre que j’ai rédigé. P231, j’évoque le secret professionnel des conseillers du travail. Or ni le service social du travail, ni les conseillers du travail ne sont soumis au secret professionnel. Cela les empêcherait d’agir en partenariat avec les acteurs concernés sur les questions portant sur le travail, ses effets et améliorations. Ils sont néanmoins soumis au devoir de confidentialité et de préservation de la vie privée (code civil, code du travail et RGPD). Vous trouverez plus d’information sur ce point dans mon article « À chaque service social du travail, sa protection d’informations ! »
En tant qu’assistante sociale, j’ai réalisé que l’accompagnement social du travail est tout autant nécessaire que celui des salariés pour résoudre les difficultés sociales liées au travail.
C’est pourquoi je me suis engagée dans la formation de conseiller du travail et que je développe aujourd’hui ce cabinet conseils sur le travail..
En savoir +Analyse globale des situations de travail et des (dys)fonctionnements organisationnels de travail ;
Compréhension des difficultés rencontrées par l’entreprise et les salariés et recherche de solutions durables ;
Etude du travail en situation réelle et de ses conflits avec les procédures prescrites ;
Connaissance des dispositifs et acteurs sociaux, médicosociaux, ainsi que ceux du travail et de l’emploi ;
Une action centrée sur le travail, ses besoins et les effets de sa réalisation ;
Un recrutement (du conseiller du travail) choisi conjointement par le CSE et l’employeur ;
Une intervention soumise à l’accord et l’adhésion du CSE et de l’employeur ;
Des pratiques professionnelles préservant l’objectivité de l’intervention
Entre territoire, entreprise et salariés, dans l’intérêt du travail ;
À l’articulation de la vie privée et du travail ;
Une formation pluridisciplinaire et une intervention en pluri-expertises ;
Travail en partenariat ou en réseau avec les acteurs internes et externes à l’entreprise ;